Lorsque l’on se promène dans les rues de Toulouse, notamment au coucher du soleil, la brique des monuments donne à la ville sa belle couleur rosée, celle qui lui a donné son fameux surnom de « ville rose ». Pourtant la cité occitane n’a pas toujours eu cette teinte !
Au 18ème siècle, ce n’est pas le rose mais bien le blanc qui dominait. À cette époque, les habitants devaient blanchir les façades de leur maison pour des raisons de salubrité publique. Afin de respecter cette obligation, ils utilisaient alors du blanc de céruse. Même la place du Capitole, étaient toute blanche ! Des archives en attestent.
Ce n’est qu’en 1906 qu’on appellera Toulouse « la ville rose », en référence aux murs de brique des maisons de la ville. Il s’agit d’une brique de terre cuite introduite par les Romains pour la construction des bâtiments de Tolosa. Associée aux toits en tuile, elle donne à la ville cette couleur si lumineuse.