Elle fut ainsi un matériau très utilisé pour la construction dans la région de Clermont-Ferrand et de Riom. Son exploitation remonte au 13e siècle avec l’édification de la cathédrale de Clermont-Ferrand, chef d’œuvre de l’art gothique. D’abord exploitée dans des carrières souterraines, c’est au 19e siècle que l’on est passé à une exploitation à ciel ouvert pour augmenter les quantités extraites. A cette époque, elle est notamment utilisée pour les bordures de trottoirs et les plaques de rue à Paris. Plus tard la société Michelin s’en sert pour les fameuses plaques signalétiques de routes et d’agglomérations.
Entre les deux guerres mondiales, l’extraction de la pierre de Volvic a fait travailler jusqu’à 1500 personnes sur une centaine de carrières. Au début du 20e siècle, on craint à Clermont l’image d’une ville trop sombre et on abandonne la pierre de Volvic pour la construction. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une entreprise, l’entreprise historique Mallet qui exploite encore 3 carrières. Face à la concurrence, la pierre de Volvic joue désormais la carte du haut-de-gamme et mise sur ses qualités : son haut point de fusion (1500°C), son aspect tendre et régulier, mais également sa résistance à la compression, à l’eau, à la putréfaction et au gel. Même la couronne d’Angleterre l’a adoptée, notamment dans les salles de bain de bâtiments appartenant à la reine Elisabeth, of course ! Enfin, elle reste très appréciée des sculpteurs pour sa texture et sa dureté.