Pour accueillir une population en nombre croissant (natalité, migration…), 250 à 300 000 logements sont construits chaque année en France. Dans leur grande majorité, ces immeubles sont construits à base de matériaux issus de la pierre locale (béton).
C'est sous la Révolution industrielle, au XIXe siècle en Europe, que débuta cette densification de l'habitat à grande échelle.
Le principal intérêt de la construction d’immeubles réside dans la densification de l’habitat qu’elle permet ; d’où, notamment, une moindre consommation d’espace et un recours plus systématique aux transports en commun.
Il y eu bien des « petits loupés », comme après la seconde guerre mondiale quand il fallut construire des logements dans l'urgence... Pourtant, à l'origine, les grands ensembles érigés en périphérie des centres-villes constituaient une amélioration certaine des conditions de vie.
La tendance actuelle est plutôt aux petites résidences d’une dizaine de logements. Dans leur jargon, urbanistes et architectes parlent désormais de « village vertical ».
Aujourd’hui, la qualité des matériaux (béton, verre…) issus de la pierre, matériaux de proximité, permet de réaliser de véritables prouesses techniques, fruits de l’imagination d’architectes audacieux.
Par ailleurs, les matériaux issus de la déconstruction de bâtiments sont de plus en plus recyclés pour être ensuite valorisés en intégrant les nouvelles constructions d’immeubles.
Les logements construits à partir de matériaux issus de la pierre répondent parfaitement aux exigences énergétiques (RE 2020 ou BBC). L’inertie thermique est l’un de ses principaux atouts. Si les matériaux semblent avoir peu évolué, ce n’est pas le cas de leur mise en œuvre. Le niveau d'exigence énergétique est tel que l’étanchéité à l’air des bâtiments (grâce notamment à la suppression des ponts thermiques) est devenu un enjeu de première importance.
