Dès l’Antiquité, elle est utilisée pour réaliser un mortier de chaux à la pouzzolane. A l’époque, son usage se répand lorsque l’on découvre que la pouzzolane, mélangée à la chaux, a la propriété de se solidifier même immergée. Selon l’architecte romain Vitruve, lorsque la pouzzolane, la chaux et le moellon « viennent par le moyen de l’eau à se mêler, elles prennent une solidité telle que ni les flots de la mer, ni la poussée des eaux ne peuvent les désunir ». Plusieurs siècles après, elle fait toujours la solidité de la basilique de Maxence ou du Panthéon de Rome.
De nos jours, la pouzzolane, en raison de sa très forte porosité, est employée pour fabriquer des ciments à prise lente. Elle sait aussi se mettre au service des joueurs de football. Au Stade de France, elle a en effet été utilisée lors de la conception du terrain pour permettre à l’eau de s’écouler et d’évacuer très rapidement la pelouse les jours de pluie.
Mais c’est chez les jardiniers qu’elle trouve son utilisation principale : comme roche décorative, dans la composition du substrat de certaines cultures, pour le paillage ou encore le drainage. La pouzzolane a une structure alvéolaire qui permet d’aérer les sols, un pouvoir filtrant et un pH neutre qui n’acidifie pas la terre. Et en plus, elle est esthétique !