On l'aura compris, depuis la nuit des temps, la maison répond à un besoin essentiel : se loger, avoir un toit. A l'origine, les maisons individuelles étaient majoritairement construites en pierre du pays, regroupées au sein de villages ou dispersées dans la campagne.
Au XIXe siècle, avec la révolution industrielle, cet habitat s’est densifié pour constituer des cités ouvrières. Tandis qu'un nouveau mode de construction, issu de la pierre, faisait son apparition : le béton.
En périphérie urbaine, on a vu se développer des lotissements constitués de pavillons standardisés. Des constructions le plus souvent réalisées à partir de blocs béton dont la mise en œuvre est parfaitement maîtrisée par les entreprises locales du bâtiment.
Pour autant, d’autres maisons, conçues par des architectes, sont régulièrement mises en chantier. Elles aussi font la part belle au béton sous toutes ses formes.
Chaque année, en France, se construisent 150 à 200 000 maisons individuelles, ce qui représente 40 % des logements neufs.
De plus en plus, des matériaux recyclés issus de la déconstruction de bâtiments et de voiries sont utilisés pour construire de nouvelles maisons, leurs abords, les réseaux d’adduction d’eau ou d’assainissement, etc.
Les maisons construites à partir de matériaux issus de la pierre répondent parfaitement aux exigences énergétiques (RE 2020 ou BBC). L’inertie thermique est l’un des principaux atouts de la pierre. Si les matériaux semblent avoir peu évolué, ce n’est pas le cas de leur mise en œuvre, le respect de l’étanchéité à l’air, la suppression des ponts thermiques, sont autant de conditions qu’il faut maintenant respecter pour atteindre ce niveau d’exigence énergétique.