Démonstration :
- Dans un enrobé, « rien ne se perd » : les graviers et le bitume qui le composent sont issus des carrières et des chantiers en déconstruction pour les graviers et d'un retraitement sur place ou en centrale pour le bitume.
- « Tout se transforme » : essentiellement en une nouvelle route.
- Quant à la partie « création », laissons-cela à des forces qui nous dépassent tous.
La première qualité d'un enrobé est d'assurer une bonne adhérence des pneus des véhicules à la chaussée. D'où, des granulés aux caractéristiques physiques adaptées au trafic qu'ils vont devoir supporter.
Sur un axe supportant un trafic dense de poids lourds, le bitume sera plus « dur » afin de minimiser les ornières (traces laissées par les roues des véhicules dans la chaussée). Moins d'ornières, ça se traduit par un meilleur contrôle du véhicule, notamment en cas de pluie.
D'autres enrobés dits « drainant » ont la capacité d'absorber l'eau de pluie. Ce qui évite la formation des fameux brouillards d'eau sur les autoroutes à forts trafics de poids lourds. Et améliore considérablement la visibilité des automobilistes.
Les enrobés acoustiques réduisent significativement les nuisances sonores provoquées par la circulation routière (bruits de roulement) : ils sont entre deux à quatre fois plus silencieux qu’un enrobé classique.
Les bitumes colorés, obtenu à partir de granulats de couleur, participent à la sécurisation de la route en démarquant les chaussées réservées aux différents usagers (piste cyclable, zone piétonne, couloir de bus, etc.) et à la conception d’aménagements esthétiques, en harmonie avec leur environnement (site naturel, monument, édifice, etc.).
